2015 – Jacques Josse « Au bout de la route » Livre dédicacé par un dessin de Scanreigh

Jacques Josse « Au bout de la route » – Illustré par J.M. Scanreigh - Editions « Le Réalgar » en 2015, 35 pages au format 19×13 - Les vingt premiers exemplaires sont accompagnés d’un bois gravé imprimé, numéroté et signé par l’artiste. - En Novembre 2020, l’artiste nous a fait une belle dédicace.

Notes de lecture Alexandre Ponsart /  Une couverture foncée accompagnée d’une gravure de Scanreigh donnent les prémices de ce qui suit. Dix gravures, telles des pierres tombales, accompagnent le texte poétique de Jacques Josse qui perpétue son écriture autour de la mort.  Cette dernière est présente tout le long de l’ouvrage et se manifeste au bout de la route,  dans un virage sinueux et se retrouve partout comme en Afrique, en pays Dogon, en France sur la promenade des Anglais à Nice.

35 pages de prédestination vers une mort qui débutent par une phrase d’Anatole Le Braz  »Lorsque les chiens hurlent dans la nuit, c’est que la mort s’approche de la maison ».Illustrées, comme dit Ponsart, par dix matrices bois de gravures (à l’image de celle de couverture) de Scanreigh… Effectivement on est pas loin de stèles idolatrant la mort….Brrrrrrr ! Magnifique texte de Jacques Josse ! et au final magnifique petit bouquin qui se regarde et se lit avec gourmandise.

La question de curiosité est de savoir si ces matrices ont donné lieu à des tirages ? Que la Force soit avec nous, Amen !

    voir autre collaboration avec Le Réalgar     Voir l’univers Scanreigh

L’artiste dans son commentaire nous indique que les matrices ont été montées sur tasseaux et exposées à la Chapelle du Carmel à Chalon Sur Saône, certainement d’ailleurs lors de l’expo « Légendaires »

Olivier Texier ( 1972 – ) – Le Poulailler (Auto édition photocopies) tirage limité signé (print)

Olivier Texier s’est beaucoup auto-édité dans les années 2000. Il a également travaillé avec « le dernier cri » installé à la Belle de Mai à Marseille. Collaboration avec le milieu underground. Ici Le Poulailler, 25 dessins. Album édité à 150 exemplaires en 2002.

     voir autres éditions

Peroxyde Fanzine – 2006 – N° 1 – Scanreigh (Print) – Jeanne Boyer (sérigraphie)

Fanzine ultra confidentiel des élèves de l’école des Beaux Arts de Nîmes tiré en 2006 à 150 exemplaires avec tout plein d’artiste dont Scanreigh (prof aux Beaux Arts), Jeanne Boyer qui je crois illustre maintenant, entre autres choses, des livres pour enfants et bien d’autres choses… Bref un Fanzine tout bien, style un peu « le dernier cri » à Marseille, fait « rapidos » à la photocopieuse si ce n’est la sérigraphie en page centrale. Il faudra qu’on revienne sur tous ces jeunes artistes pour parler un peu d’eux. Non! je fermerai pas ma gueule ! et comme le dit si bien le rédac chef du fanzine « j’ai le droit de dire n’importe quoi à n’importe qui, de dire des choses débiles et profondes à la fois, même si ça ne fait rire que moi, même s’il n’y a que moi qui y crois... »

Y’a du beau monde en plus de Scanreigh; Marjorie Calle maintenant en Broderies décallées, Julien Francioli maintenant régisseur studio, Peterpanda, Sid william, Sébastien Varnild  et… Julien Doré (oui, vous ne rêvez pas, il était aux Beaux Arts de Nîmes !).

        et en page centrale une sérigraphie de Jeanne Boyer   voir les autres Peroxyde

Reijo Kärkkäinen (1964 – ) – sérigraphie « Money Tox »

Quand on va à Marseille, on en profite toujours pour rendre une petite visite à la friche « La Belle de Mai« . Bonne ambiance, expos etc…. c’est là que se niche l’éditeur « Le dernier cri » (Escalier rouge, 2° étage, au fond sur la gauche —- car ils ne sont pas fléchés dans la friche…. Allez savoir pourquoi!). Bref on en ramène toujours de belles trouvailles sur des artistes dit « underground ». Lien sur les autres articles le dernier cri sur ce blog

Ici un étonnant dépliant sérigraphié de Reijo Kärkkäinen tiré à 200 exemplaires en 2003, attention pour replier faut être un as…on s’emmêle les pédales.

        

 

Reijo Karkkainen est né en 1964 en Finlande. Artiste polyvalent (dessins, estampes, peintures, sculptures, BD, installations…), ses œuvres expriment une puissance expressionniste qui évoquent les visions de George Grosz.

L’artiste définit lui-même son art comme étant un collage d’idées cubistes où chaque pièce participe à l’ensemble.  Voir autres oeuvres

Les Frères Guédin – sérigraphie

Une plaquette sérigraphiée en 1000 exemplaires en 2011 des frères Guédin et édité par « Le dernier cri » à Marseille, éditeur dont nous avons déjà parlé dans notre blog (Lien). Peu distribué en France mais très connu surtout en Belgique.

    

Richard Bawin (1955 – 2013) – Sérigraphie Book « King Kong » et planche « Homer »

Atelier de sérigraphie « Le dernier Cri«     installé dans la friche « Belle de Mai » à Marseille. (voir lien sur Hofbauer)

     Sicksgreen compilation des linogravures de R. Bawin

  Immense lithographie de cet artiste hors normes.

Richard BAWIN est né à Seraing (B) en 1955 et vit à Vielsalm (B) depuis le début des années 90. Artiste et trisomique, il est l’un des plus anciens et des plus fidèles participants des ateliers du CEC La Hesse.

Très autonome, Richard conscientise sa vocation d’artiste et présente une démarche des plus cohérentes. Il s’exécute de manière organisée et systématique. Il touche à toutes les techniques avec beaucoup de talent et d’originalité : la peinture, la linogravure, le collage, la sculpture…rien ne lui fait peur… Richard BAWIN puise dans sa mémoire et dans sa collection de cassettes vidéo et de disques vinyles pour nourrir ses œuvres. Leurs titres sont souvent évocateurs de sa filmographie préférée ou des ses vieux (et parfois incongrus) chanteurs préférés. Il a exposé dans de nombreux endroits et à de nombreuses reprises, en Belgique et à l’étranger.
Depuis 2007, Richard Bawin a décidé d’approcher de nouveaux média : le cinéma d’animation, la vidéo et le chant. De nouvelles disciplines qui complètent et alimentent généreusement son univers de création. Richard Bawin s’est également investi dans une collaboration originale et féconde avec Thierry Van Hasselt, auteur de bandes dessinées et fondateur des éditions Frémok, avec qui il a créé un récit décalé autour du personnage charismatique de Jean-Claude Van Damme. Depuis lors, les deux créateurs collaborent régulièrement pour nous apporter une forme de bande dessinée jusque là tout à fait inédite !
En 2008, son implication dans l’atelier musique du CEC a déclenché le projet « Won Kinny White », enregistrements live où Richard transpose son univers personnel dans un chant rauque et puissant en utilisant une langue imaginaire. Il est accompagné de musiciens non handicapés qui en se mettant au service de la personnalité de Richard, proposent des créations musicales qui entrent parfaitement en résonnance avec la tessiture de sa voix…
Sortie du packaging „Won Kinny White“ le 4 avril 2009 à Lille

Décédé à Vielsalm (6690, Belgique) le dimanche 28 avril 2013 à l’âge de 58 ans

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Igor Hofbauer (1974 – ) – Sérigraphie / Atelier Le Dernier Cri

Si vous passez par Marseille, n’hésitez pas à visiter la friche « Belle de Mai« . Des tas d’expos, librairie d’art …. et l’atelier de sérigraphie « Le Dernier cri » dans lequel nous avons trouvé quelques pépites, notamment des sérigraphies de Bawin et Hofbauer.

 Très belle sérigraphie qui fait partie d’une série de 3.

Illustrateur, designer et dessinateur de bandes dessinées
Né en 1974, Igor Hofbauer est un peintre diplômé de Zagreb qui est actif dans le monde de la bande dessinée. C’est avec le club Močvara que sa collaboration est la plus intense. Dans les années 90, Igor Hofbauer a fabriqué des affiches pour les groupes en concert qui étaient invités au Kset (le Club des étudiants d’électrotechnique). Avec l’écrivain Edo Popović il travaille à illustrer des nouvelles mais c’est néanmoins dans le projet collectif Komikaze qu’il est le plus engagé.
Avec l’équipe de designers du club Močvara, Igor Hofbauer a particpé en 2003 au 11th International Biennale of Young Artists of Europe and the Mediterranean in Athens. En 2004 ses affiches ont été insérées dans le livre sur les pochettes de disques « The Art of Modern Rock : The poster explosion » écrit par Paul Grushkin et Dennis King, dans lequel étaient présentés plus de 350 artistes et études

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