Posté par pearoid le 21 janvier 2021
Jean-Marc Scanreigh – dessin sans titre daté 4/XI/20 - Format 14 x 12.5 sur carton - Dessin signé et dédicacé au dos
Comme quoi un bout de carton ou cartonnette et un dessin « pur Scanreigh ». On dirait un père Noël devant une cheminée, en tout cas un personnage debout sur une stèle, son index semble désigner quelque chose à ce qui semble être un autre personnage (dos à la cheminée)….On s’égare !
Bon un Scanreigh, c’est un Scanreigh…Francis Renoir ou Françoise Biver pourraient sûrement nous décrypter « ce quoi t’est-ce – ( …Dans son devenir figuratif l’intéresse surtout la tension entre les lignes descriptives et non descriptives au coeur d’une surface à la transparence aléatoire…) » – pour nous l’essentiel reste ce dessin avec la dédicace et puis, j’aime bien les petits trous en haut…ça fait l’oeuvre finalement. On aime ! Et puis c’est bien comme ça! Pour voir du Scanreigh à gogo
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Posté par pearoid le 9 janvier 2021
1988 – Revue Passe N° 1 – Editions Michel Chomarat -52 pages format 42×30 en cahiers libres. Tirage 300 exemplaires numérotés dont les 30 premiers signés par les artistes et les écrivains. Référencement: « Livres à l’envi » de jean-paul Laroche Ref 22 (page35).
Sublime revue d’un Michel Chomarat complètement « barré » comme on dit sûrement un gouffre financier mais quelle revue ! D’autant que la direction artistique a été confiée à Lui-même, bien sûr mais également à Françoise Biver et Jean-Marc Scanreigh. Un artiste et un écrivain ou un écrivain et un artiste, c’est selon ! Rien que du « beau linge » comme disait ma grand-mère qui aimait les dictons populaires (on s’en fout, je sais…!) Michel Jaget et Eugène Durif, Philippe Favier et Eric Michaud, Jean-Marc Scanreigh et Patrick Drevet, Orazio Goni et Armando Llamas, Daniel Buren et Jacques Bonnaval, Max Kaminski et Jean-Luc Bayard, Pierre Moignard et Didier Ottinger et pour finir Christine Crozat et Fabrice Hergott.
Bref une folie à lire, à voir, à toucher tant la direction artistique et la réalisation sont splendides! Et, excusez du peu ! l’ensemble à la presse typographique (hors Buren en sérigraphie) .Un bijou . Bon d’accord format 42×30 vraiment très facile à ranger dans une bibliothèque mais ça! ça ne se range pas….ça est là !! et ça y reste !! Là.
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Posté par pearoid le 31 décembre 2020
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Posté par pearoid le 29 décembre 2020
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Posté par pearoid le 7 décembre 2020
2011 Livre édité par Carré D’Art, Ville de Nîmes » Livres d’artiste et estampes 1984 – 2011, Scanreigh - No W Here, vous ne regardez pas vous lisez »
Bouquin d’histoire et de recherches des créations de l’artiste pendant cette période – D’une rencontre à l’autre et inversement - de Corine Girieud, historienne d’art qui retrace le parcours de l’artiste avec sa complicité et celle de Françoise Biver.Abondamment illustré, ce livre complète les autres opus pour qui entreprend les recherches dans la galaxie Scanreighnienne. Aussi essentiel que « Livres à l’envi » de Jean-Paul Laroche chez Mémoire Active ou que « Estampes, livres illustrés » édité par la Bibliothèque Municipale de Lyon.
On a un exemplaire non numéroté mais accompagné d’une E.A à l’image des exemplaires de tête. Un bois gravé imprimé par l’artiste. Bon voilà quoi depuis le temps qu’on vous en parle des références « No Where » !
A noter que cet opus ne peut pas s’auto-référencer puisque il est lui même la référence sur laquelle on s’appuie…Bref on s’égare…Etre ou ne pas être, là est la question…
Par contre là où on peut regarder c’est la série d’interviews de Corine Girieud sur youtube : Scanreigh : entretien avec Corine Girieud (1/4) – YouTube
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Posté par pearoid le 28 novembre 2020
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Posté par pearoid le 17 novembre 2020
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Posté par pearoid le 13 octobre 2020
1995 – Jean-Marc Scanreigh – Alliance Française de Manille – Catalogue couleur exposition dédicacé -Texte de présentation Français et anglais de Françoise Biver « Dans ses infinies circulations »
20 pages au format 21.5×28.
Françoise Biver démarre trés fort; « L’italie sous Borgia a connu trente ans de terreur, mais ça a donné Michel-Ange, Vinci, La Renaissance; la Suisse a connu la fraternité de 500 ans de démocratie et de paix, ça a donné quoi? La pendule à coucou! Morceau d’antologie dans « le troisième homme » de Carol Reed…. » Comme toujours avec FB (pas Facebook; françoise Biver!) un texte érudit et en deux langues.
Et de conclure:
« …non seulement la démocratie n’accouche pas que de mécaniques domestiques insignifiantes mais il lui arrive de tenter l’impossible croisement de Michel-Ange et de la pendule à coucou. Contre nature, bien evidemment….Au prix de quelques distorsions elle change de camp et passe au chaos déchiré de l’art figuratif… de la « musique de sauvages », celle qui sait fusionner les cultures de l’oppresseur et de l’opprimé…
Scanreigh écoute les musiques et le monde dans ses infinies circulations; en tirant ses planches, en triturant ses couleurs il leur envoie l’image de contagions lumineuses…auxquelles se mêle presque toujours la hantise des plus noires. »
Orchestration et esprit de cuisine faits de mixages, de superpositions, de bidouillages de machines. En l’occurence les machines de Scanreigh crachent du papier imprimé qu’il soit dessin, offset, pelure vieux papiers à entête, et même papier de boucherie.
Belle dédicace de ce catalogue devenu une rareté au fil du temps !
voir autre collaboration avec Françoise Biver - Voir autres Scanreigh
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Posté par pearoid le 9 septembre 2020
Frontière Noire de Sylvain Cavaillès illustrations de Jean-Marc Scanreigh - Maquette de Françoise Biver. Edité chez Mémoire Active en 2017. 15 exemplaires forment le tirage de tête et sont accompagnés d’un dessin original de Scanreigh., . Un livre de 63 pages au format 23×19. Ici le numéro 1 également dédicacé.
Sylvain Cavaillès est un traducteur français installé à Istanbul, et fondateur de Kontr, l’unique maison d’édition française se consacrant exclusivement à la littérature turque et kurde.
« ….. Hier j’ai dessiné une carte. D’un pays qui n’existe pas, et qui malgré cela est divisé en quatre… »
Diyarbakir, autrefois en Arménie Occidentale,LA VILLE qui est considérée comme la capitale historique, symbolique et culturelle de l’ensemble de la nation kurde. Une grande partie du centre historique de la ville a été détruite durant les répressions militaires turques de 2016 et 2017
Sylvain Cavaillès égrenne ses pensées jour après jour sur cette guerre contre une nation qui n’existe pas…entre les lignes un brulôt contre la Turquie qui, une fois de plus, tente l’épuration ethnique…L’histoire se répète.
Les illustrations superbes de Scanreigh ponctuent chaque pensée à moins que ce ne soit le contraire, les images exacerbent la pensée de l’auteur.
Une frontière noire pour deux pays qui font rêver; la Turquie, le Kurdistan alors que lentement la turquie s’enfonce dans la radicalité.
« ….15 Janvier 2016. Quoi qu’il arrive, le soleil se lève chaque matin. C’est là l’ultime distraction…Quoiqu’il arrive, on trouvera toujours le moyen de détourner les yeux… »
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Posté par pearoid le 4 septembre 2020
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