Posté par pearoid le 1 février 2021
Imaginez un instant, vous êtes expert, vous vous appelez Pierre Lamy et un collectionneur vous apporte un tableau. Un portrait anonyme du XVIII° achetée dans une vente où il ne fût pas remarqué par le public en majorité connaisseur. Déjà là: Un immense coup de bol !
La qualité de l’exécution laisse imaginer le pinceau d’un Maître. C’est vrai que, dans les ventes, les publics de connaisseurs laissent souvent passer des tableaux de Maîtres !!!!!!
Nettoyage du vernis très foncé, lampe de Wood, lumière au sodium, rayons X, lumière rasante…rien n’y fait pour faire réapparaître les quelques signes complètement illisibles sur la tableau. Finalement c’est la macrophotographie qui isolera les taches qui deviennent des lettres F R A G O ….
Et de fil en aiguille comme disait ma grand-mère (on s’en fiche, je sais !) l’expert expertise un autoportrait de Fragonard à 30 ans, le seul autoportrait semble-t-il, peint par lui-même.
Comme quoi si un jour dans une vente vous apercevez un tableau de maître non remarqué par un public de connaisseurs achetez le. Enfin moi, ce que j’en dis!
voir autres révélations sur Fragonard
Publié dans illustration | Pas de Commentaires »
Posté par pearoid le 28 janvier 2021
En 1956 la Revue Connaissance des arts publie sur 6 pages des révélations exceptionnelles d’ Alexandre Ananoff qui détenait la preuve de copies réalisées par Fragonard lui même de ses propres dessins ou tableaux.
Par transparence à la vitre ou au pantographe, il fabriquait lui même également ses bistres à la suie. Des tons différents étaient obtenus suivant les bois brûlés. En exemple les suies de Corse obtenues par brûlage de résineux donnent des tons identiques à ceux d’Italie.
Fragonard réalisait également des dessins d’après des tableaux de Maître comme par exemple; Le British Muséum conserve un lavis de bistre de Fragonard qui est la réplique de « Nessus et Déjanire » de Rubens.
L’article indiquait en outre que les premiers travaux de Ananoff sont de nature à révolutionner certaines idées sur Fragonard. On fêtait alors les 150 ans de la mort de l’artiste. Aujourd’hui je ne saurai dire si toutes ses révélations se sont révélées exactes. Ci-après un exemple de dessin copié d’un tableau.
On apprend sur la bio d’Alexandre Ananoff, féru également d’astronautique, qu’il a inspiré Hergé pour « On a marché sur la Lune »…Comme quoi Fragonard mène à tout. Bon..pas terrible comme chute !!
voir autres révélations sur Fragonard
Publié dans illustration | Pas de Commentaires »