« Cubiquer en Noir et Blanc » par Denis Picard – Picasso, Braque, Villon – Connaissance des Arts 1985

En 1985, Denis Picard dans le Connaissance des Arts de Mars sort un article à l’occasion d’une exposition de gravures à la Galerie Berggruen à Paris.

Flash Back: Paris le 3 décembre 1912, Chambre des députés; Jules-Louis Breton:  »Il est, en effet, messieurs, absolument inadmissible que nos palais nationaux puissent servir à des manifestations d’un caractère aussi nettement antiartistique et aussi antinational«  Cette envolée visent les cubistes dont la présence au salon d’automne vient de faire scandale.

Picasso a gravé en 1909 « Nature morte, compotier » - Georges Braque vient de graver en 1911-12 « Bass » - Jacques Villon gravera une de ses pièces majeures en 1913 « Yvonne D. de face »
Et Guillaume Appolinaire demandera à Picasso en 1913 de graver quatre planches pour son recueil « Alcools » et puis les autres Gleizes, Metzinger…. Duchamp, Picabia….Delaunay, Archipenko, Malevitch, Marcoussis….
Sans oublier le marchand d’Art Kahnweiler qui achètera la quasi totalité des peintures cubistes et qui deviendra un grand éditeur de gravures. En 1911 il propose à Braque d’éditer deux de ses gravures en 100 exemplaires. Une vraie révolution à l’époque.
Apollinaire dira en 1913 « ce qui différencie le cubisme de l’ancienne peinture, c’est qu’il n’est pas un art d’inspiration, mais un art de conception qui tend à s’élever jusqu’à la création. » et John Golding écrira « sinon nécessairement la plus importante, du moins la plus complète et la plus radicale des révolutions artistiques depuis la Renaissance »

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Georges Dayez (1907-1991) – Connaissance des Arts – Print – « Falaise d’amont à Etretat »

En 1959 Georges Dayez répond « présent » à la revue Connaissance des Arts qui demande un original pour un article le présentant.

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Georges Mathieu (1921 – 2012) – Connaissance des Arts – Print

Georges Mathieu a dessiné spécialement cette oeuvre pour Connaissance des Arts qui demande aux artistes d’illustrer leur article. En Novembre 1959 paraît donc ce dessin dans la revue en appui d’un article sur l’artiste.  On parle alors d’un mystificateur et indique qu’en quoi ses taches concernent-elles l’Art. On a peine à le prendre au sérieux. Ses calligraphies éclair déconcertent plus d’un critique. En contrepoint ses « afficionados » parle de ses créations en reprenant les mots imaginés par un grand philosophe; « ‘élan vital ».

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Roel d’Haese (1921 – 1996) – Connaissance des Arts – Print « Sous les arbres du cimetière »

En 1962, Roel d’Haese est présenté par Connaissance des arts qui demande aux artistes des originaux pour l’article qui leur est consacré. Rien n’indique dans la revue contrairement à certains artistes que cette création soit originale dans le cadre de l’article, le dessin est en effet daté de 1959. Bref… »Sous les arbres du cimetière » illustre le temps et la métamorphose des formes. L’ensemble des choses s’imbriquent pour former une réalité autre.

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Pierre Charbonnier (1897 – 1978) – Connaissance des Arts – Print – « Fenêtre et Miroir »

Sur la fin des années 50, la revue Connaissance des Arts demande aux artistes une oeuvre originale pour illustrer un article sur leurs oeuvres. Pierre Charbonnier créé cette gouache et crayon spécialement pour la revue en septembre 1959. Bien sûr il s’agit là de l’oeuvre reproduite.

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Pierre Courtin (1921 – 2012) – Print – « blanche – merre Courtin »

La revue Connaissance des Arts a réussi le tour de force de reproduire en gravure celle de Pierre Courtin intitulé « Blanche-2-4 merre Courtin » datée du 30 juin 1958. En effet à cette époque la revue Connaissance des Arts demande à chaque artiste une création originale ou pas pour illustrer un article.  Alors que Pierre Courtin n’obtient pas plus de 4 estampes après quoi ses plaques sont inutilisables, la revue réussi grâce à une double empreinte de métal épousant exactement le volume en creux et en saillie à la reproduire en 60 000 exemplaires (4 mois de travail).

  Bassin 22 x 14 sur feuille tramée 31.5 x 24 (format de la revue). Voir les autres artistes publiés

 

Paul Rebeyrolle (1926 – 2005) – Print – « Nu »

Dans les années 50-60, Connaissance des Arts demande aux artistes un tableau original pour illustrer l’article les présentant. Paul Rebeyrolle fournit ainsi ce Nu, un lavis d’encre de chine. En 1952 Rebeyrolle est considéré comme un des chefs de file de la jeune école de peinture réaliste d’inspiration classique. En 1957 il invente un réalisme symbolique.

Attention ! certains revendeurs sur Ebay tentent de vendre cette impression sur papier fort comme une lithographie, c’est évidemment un abus de confiance !!!! Bien se renseigner.

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Gustave Singier (1909 – 1984) – Print – « Neige de printemps »

Dans les années 50, la revue Connaissance des Arts demande aux artistes de créer une oeuvre originale pour leur article dans la revue. Gustave Singier s’y est prêté avec cette encre de chine.

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Edouard Pignon (1905 – 1993) – Print – « Le coq »

Dans les années 50, la revue Connaissance des Arts demande aux artistes de créer une oeuvre originale pour la revue. Si certains créent l’oeuvre originale, d’autres envoient un tableau déjà réalisé. C’est le cas ici pour Edouard Pignon, en tous les cas la revue n’indique pas que c’est une création originale.

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Daniel Ravel (1915 – 2002) – Print – « Fusion de fruits et de verres »

Dans la fin des années 50, la revue Connaissance des Arts demande à des peintres, graveurs.. de fournir une oeuvre pour leur article . Ici Daniel Ravel, peint une aquarelle originale pour la revue en Juillet 59. Bien entendu il s’agit ici d’un print (la revue tirait à 50 ou 60 000 exemplaires) et non pas d’une lithographie. l’aquarelle originale existe quelque part !

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