Aimé Vallat (1912 – 1993) – Huile sur bois
Posté par pearoid le 31 mai 2020
on revient sur cet artiste tant son travail sur les couleurs nous a enchanté.
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Posté par pearoid le 31 mai 2020
on revient sur cet artiste tant son travail sur les couleurs nous a enchanté.
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Posté par pearoid le 12 août 2018
Nous avons déjà quelques petites huiles de lui (voir lien) , en voilà un supplémentaire « réchappé » des caisses d’une brocante.
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Posté par pearoid le 15 juillet 2018
Comme toujours, les titres indiqués entre parenthèse sont purement personnels et ne servent que de repères. Les 4 Huiles étant signées et datées mais sans titre. Artiste du Limousin très référencé sur internet.
Aimé VALLAT est né à Chasseneuil de RANCON en 1912. Elevé par sa mère, son père ayant été tué lors de la guerre de1914-1918, il commencera des études classiques au petit séminaire sous la conduite du frère de Charles Sylvestre. Mais sa vocation pour la peinture, qui apparaît dès l’enfance, l’amène à renoncer à la prêtrise pour consacrer sa vie à l’art qu’il pratiquera avec le maître du divisionnisme Paul SIGNAC, lorsque ce dernier séjournera à Rancon. Pour vivre, modestement, comme Jean-Jacques ROUSSEAU, cet enfant de veuve de guerre fera divers petits métiers (saute-ruisseau chez un avoué, dessinateur pour les automobiles, etc). Appelé sous les drapeaux, il travaillera à l’élaboration de cartes d’état-major. Prisonnier pendant la drôle de guerre il s’évadera d’Allemagne pour retrouver sa campagne limousine. Il rencontre à cette période le peintre DUNOYER de SEGONZAC. Après la guerre, il s’établit comme peintre en bâtiment à BELLAC, après avoir épousé Marie-Louise. Il fréquente alors le romancier Charles SYLVESTRE qui a obtenu le prix Fémina en 1926. Leurs fantaisies et leurs ripailles ont laissé quelques souvenirs ! Charles SYLVESTRE encouragera notre peintre et l’initiera à la collection d’objets d’art et évocateurs. Marie-Louise tiendra la petite droguerie rue THIERS ; Aimé préfèrera au bâtiment la peinture en lettres, la restauration des tableaux de maîtres anciens qui dorment dans les châteaux limousins et surtout sa liberté d’artiste ; il délaissera bien souvent les commandes quand les bois et les ruisseaux l’appellent. L’activité picturale d’Aimé VALLAT est intense, urgente et fougueuse. Peintre de plein air, il ira en toute saison par tous les temps à la rencontre du motif dans la campagne limousine, d’abord à vélo puis sur son solex et enfin en 2cv (quel progrès de son niveau de vie !). Sans chercher les honneurs ni l’argent, il participera à la fondation du salon des artistes marchois, avec Georges DECHERAT, à celle du salon « des peintres de chez nous ». Il créera le salon de la Gartempe et celui des artistes limousins.
Membre du salon de l’Art libre à Paris, il exposera à la galerie Delavau-Landeau et dans une galerie parisienne. Mais farouchement indépendant et sans ambition sociale, il se contentera par la suite de montrer ses oeuvres dans des expositions personnelles régionales : en l’hôtel de dame JEANNE DESGORCES, au château de Mortemart et surtout dans le magasin de la rue THIERS transformé en galerie personnelle, après avoir enduit les murs de sa couleur préférée, celle qui porte le nom de son coq fétiche : framboise. Un cancer de la prostate à évolution lente aura finalement raison de cette énergie arc-boutée à la vie. Aimé VALLAT meurt en novembre 1993, léguant, en accord avec sa veuve l’essentiel de son oeuvre et de ses biens à la Ligue contre le cancer. Aimé VALLAT repose au cimetière de BLANZAC.
Association « les Amis d’Aimé Vallat » 87300 BELLAC
Voir autres tableaux sur notre blog Voir également l’anecdote de la 2CV
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