René Glorion (1943 – ) – Peinture

Un peintre breton reconnu nationalement surtout pour ses marines et ses portraits. Ici une scène de vie sûrement à Lannion comme le peintre en a l’habitude.

  L’atelier du peintre a entièrement brûlé en 2018. L’artiste déclarait avoir tout perdu dans cet incendie. On espère qu’il a pu retrouver la force de redémarrer.

Eléments de biographie

Lui, son pinceau se promène au bout de sa manche depuis des lustres. C’est un voleur d’instants et d’images du vieux Lannion, ou du bord de mer, histoire de donner une certaine côte à ses tableaux. De mettre un peu de sel dans ses huiles ou ses pastels pour que des embruns de peintures vous cinglent au visage. C’est un voilier au près serré barré par l’imaginaire de l’artiste qui peint au vent de son inspiration.

« Dans mes tableaux, dit René Glorion, ce que j’aime c’est le mouvement ». Le mouvement d’un pinceau qui se promène depuis des décennies au bout de sa manche. Les années passent mais son désir de créer demeure toujours intact. « Peindre, pour moi, ce n’est surtout pas une contrainte. Il m’arrive le soir de produire un croquis que je retrouve au matin ». Et c’est la lumière du lendemain qui lui donne toute sa profondeur. Ses peintures s’éclairent souvent de la foule ou de gens qui passent. « Un paysage, rajoute t-il, doit être vivant ».

Le monde de René Glorion est en noir et blanc ou en couleur et est surtout fait des gens qui l’habitent. De modèles animés par le trait de crayon du portraitiste qui donne aux visiteurs quelques clés nécessaires à l’entrée dans sa prouesse graphique. À travers des portraits de femmes mises, de temps en temps, en valeur par les lignes de leur corps, par la rondeur d’un sein ou le galbe d’une hanche. « C’est vrai, avoue t-il, j’aime peindre et redessiner les modèles vivants au féminin ». En leur offrant les atouts d’une beauté presque parfaite. La laideur n’intéresse pas l’artiste, sauf si elle a quelque chose à lui dire.