»Impression giclée » pour cette huile sur toile (format 90 x 120) de Max Hayslette vendue par Ikéa en 2006. Technique « streched Canvas Print » – littéralement « Impression sur toile tendue » .. Il est à noter que cette reproduction était vendue sans indication aucune. Les effets de matières (trés artificiels d’ailleurs et nommés « Brushstrokes » – littéralement « coup de pinceau »). Présenté sur cadre flottant (floating frame) ce tableau fait penser (de loin) à un original. il semble que ce soit une série limitée qui se trouve quelquefois sur le marché de l’occasion (second market comme disent les américains) avec une cote non négligeable.
Ci-après quelques indications sur ce peintre américain ainsi que sur la technique de repro.
Impression giclée
Le terme « Giclée » est apparu en 1991, aux Etats Unis, et fut inventé par Jack Duganne (du studio Nash Editions) pour désigner le tout premier procédé d’impression numérique « jet d’encre » dédié à la reproduction et l’édition d’art.
Le premier tirage numérique a été réalisé, en 1989, avec une imprimante à jet d’encre Iris 3047 sur un papier Aquarelle. Cette imprimante était à l’origine destinée au monde du pré-presse comme système d’épreuvage. Grâce à la volonté de Graham Nash (l’un des membres du célèbre groupe de musique américain Crosby, Still, Nash and Young, CSNY) elle devint la toute première imprimante jet d’encre à éditer une oeuvre numérique. Elle est aujourd’hui exposée dans un musée américain.
En 1991, Graham Nash fut le premier à ouvrir les portes d’un studio d’impression numérique (Nash Editions, Los Angeles USA), entièrement dédié à l’art.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gicl%C3%A9e
Max Hayslette
Un peintre internationalement acclamé
Né en 1929 à Rupert en Virginie-Occidentale, Max Hayslette est diplômé en 1951 de l’American Academy of Art de Chicago et, à l’automne de cette même année, étudie brièvement avec Egon Weiner et Alexander Archipenko à l’Art Institute de Chicago.
M. Hayslette dit que cette brève période a changé la façon dont il voyait l’art et sa propre perception de la façon dont il pourrait éventuellement s’intégrer dans une vie de design et de peinture. C’est quand et où il a commencé à apprécier la manière moderniste de regarder la vie et la peinture. À la fin de 1951, M. Hayslette obtint un stage auprès de Kenneth Olson, l’un des sept premiers de Chicago, composé d’artistes et de designers de renom. C’était une période où les restes du mouvement de Bauhaus ont énuméré Chicago comme sa maison. M. Hayslette est resté dans le personnel d’Olson pendant 10 ans. Au début de 1962, Hayslette déménagea à Seattle, WA et fut un principe chez Berg, Hayslette, cabinet de design Dupar. En 1973, Hayslette a fondé Olympus Graphics, Inc. et Olympus Atelier sur l’île de Bainbridge, WA. Il vit et travaille maintenant dans la péninsule de Kitsap, dans l’État de Washington.
« La mémoire colorée par l’imagination est la racine à partir de laquelle mes images grandissent »
M. Hayslette énumère Archipenko et Man Ray comme deux artistes qu’il admire énormément et dont il a beaucoup appris. L’artiste a étudié de grandes œuvres de maîtres asiatiques à Pékin, Shanghai, Hong Kong, Tokyo et Kyoto. Il a voyagé en Europe pour étudier et peindre et peint souvent dans le sud de la France et le nord de l’Italie ainsi que dans les îles grecques et l’ouest de la Turquie. L’artiste a été grandement influencé par ces voyages.
M. Hayslette est représenté dans plus de 400 collections privées, corporatives et publiques