LIBOR SIR est un photographe né à Prague le 12 octobre 1933. Pendant l’occupation allemande (1939-1945), son père l’initie à la photographie. A cette époque, les photographes ont beaucoup de mal à trouver du matériel pour l’exercice de leur art. Se sera le cas également durant toute la période soviétique. Aucun photographe ne prend une photo au hasard. C’est dans ces conditions que Libor Sir apprend très jeune à travailler. Il quitte Prague en 1950, à l’âge de 17 ans, pour l’Allemagne. Il obtient son baccalauréat au lycée ukrainien de Munich. En 1953, il bénéficie d’une bourse d’étude américaine pour le Collège de l’Europe libre de Strasbourg. Il y obtient un certificat de langue française lui permettant de s’inscrire à la Faculté de Droit de Strasbourg. En 1955, il obtient sa licence de à Paris, et devient inspecteur du contentieux pour diverses compagnies d’assurances. Il achète alors son premier appareil photo, un Rolleiflex puis, au cours de nombreuses promenades, photographie Paris, ses quartiers, ses rues et de nombreux monuments aujourd’hui disparus…. Dans les années 1960, grâce à la qualité de ses réalisations, il intègre l’Agence Holmes-Lebel et devient journaliste. Il effectue comme photographe indépendant, de nombreux reportages pour le compte de plusieurs magazines, en particulier Le Pèlerin, Clair Foyer, L’œil, La vie des bêtes, Jardin des arts… En 1970, il publie Les belles heures de Paris aux éditions Meddens à Bruxelles et expose, à la galerie Gérard Mourgue, à Paris, des études et projets de vitraux. Au cours des années suivantes,
il vend ses photos principalement à Paris. Il s’adonne à la peinture, sa deuxième passion, en travaillant à l’Académie de la Grande Chaumière à Montparnasse. Durant l’été 1967, l’Agence Galliphot lui confia la réalisation de photographies de Barbara pour illustrer l’album Ma plus belle histoire d’amour.
Apparemment certains ne sont pas en accord avec cette biographie !! (?) Ci-après une autre de ses biographies
Sir L., Levon Aradian dans le civil, est né à Beyrouth en 1932, dans une famille arménienne. Son père, rescapé du génocide des Arméniens, s’était engagé en 1915 dans l’Armée française d’Orient. Sa mère était née à New York. Sir L. a fait ses études chez les Jésuites au lycée français de Beyrouth et c’est tout naturellement qu’il vient à Paris en 1951 pour y poursuivre ses études à la Sorbonne. Dans les années 50, il est actif dans les milieux littéraires et artistiques de Saint Germain des Prés, voyage à pied pour découvrir la France et l’Europe, fait toutes sortes de petits métiers, ramasseur de fraises dans les champs, laveur de vaisselle en Suède, déchargeur de camions aux Halles à Paris ou modèle aux Beaux Arts et fréquente les ateliers des maîtres Jean Lurçat, Fernand Léger, Ossip Zadkine, Chana Orloff, Germaine Richier et l’Académie Julian.
Poète, c’est à 40 ans qu’il voue sa vie au dessin, une vocation née dans son adolescence qui peut alors s’épanouir.
Il participe aux Salon d’Automne, Comparaisons, de Mai, Figuration critique, Montrouge et c’est au Salon de la Jeune Peinture, haut lieu de la nouvelle créativité qu’il suscite dans les années 70 les groupes d’artistes « La Peinture pour qui ? », « Imaginaires de peintres et imageries populaires », « Crises », « Classicismes et Réalismes ».
Puis dans les années 80, il est le codificateur et le rassembleur du mouvement NOUVEAU CLASSICISME, qui regroupe une cinquantaine de peintres figuratifs, à l’écart des modes et des courants officiels. Une esthétique qui défend, dans les expositions que Sir L. initie, « une peinture de sentiment populaire », car « l’art a d’abord pour fonction de représenter les mentalités et les émotions fondamentales, les visions du monde des groupes humains en un langage qui leur soit compréhensible. » (SIR L. Modernité et modernisme, 1989).
Il est aussi, de 1990 à 1992, le rassembleur de l’exposition « Couleurs de la Vie », qui réunit 100 artistes internationaux pour les droits de l’Homme, à la mémoire des victimes des génocides du XXème siècle, à l’heure où le peuple arménien est à nouveau menacé. L’exposition présentée d’abord à Paris, à la Bibliothèque Nationale circule ensuite en Europe, à Madrid, entre autres, au Musée d’art moderne et à Prague à la Galerie Nationale, à l’invitation du Président Vaclav Havel.
L’œuvre de Sir L. célèbre la beauté du monde, des femmes, de la nature, car l’art est pour lui « l’antidote des horreurs de notre temps ».
Ses œuvres ont été exposées en France, à Paris et en régions, en Allemagne, Andorre, Arménie, Belgique, Corée du sud, Espagne, Grèce, Italie, Pays-Bas, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie et ses tapis d’artiste en 2005 à l’Exposition Universelle de Aïchi au Japon
IL semble que certains professionnels ou amateurs sur Internet fasse confusion (volontairement ou pas) entre LIBOR SIR et SIR L – Levon Aradian. Pour ma part les tableaux signés SIR sont de Libor Sir et non pas de Sir L.-Levon Aradian. Sur son site il n’a a vraiment pas de confusion à faire.